mardi 30 avril 2013

Astuces tactiques partie 1 (traduction)



[Huitième page traduite du site Everycitizenasoldier.org . J'ai eu un peu de mal avec certains termes, si vous connaissez des mots plus appropriés n'hésitez pas à me faire une remarque ; les images sont utilisées avec l'aimable autorisation de leur créateur - article précédent : Tactiques de petit groupe - partie 2]

ARTICLE ORIGINAL : Tactical Tips

J'ai compilé dans cette page certains points techniques qui peuvent intéresser le citoyen soldat. Pour une raison ou pour une autre, j'ai développé un point de vue particulier sur ces choses là. Ou bien certains points ne sont pas abordés dans les manuels militaires traditionnels car ils n'ont une application que dans notre scénario. Regardez aussi toutes les pages "leadership et tactiques" dans les pages diverses. J'ai aussi donné des suggestions de lecture pour les sujets à approfondir.

1. Discipline de discrétion lumineuse


Quoique agréable, les feux de bois la nuit sont anti-tactiques !


Passer une soirée autour d'un feu de camp est une chose fort sympathique. C'est en discutant avec mes amis lors de ces soirées que je m'amuse le plus dans ma vie. Mais si quelqu'un était vraiment à notre recherche j'imagine que cela ne pourrait pas se faire. Utiliser de la lumière dans une situation "tactique" non seulement facilite grandement la tâche de vos ennemis (même la plus petite source lumineuse) mais aussi vous rend plus compliqué le repérage de votre ennemi car vous perdez votre aptitude à discerner les choses dans l'obscurité. J'imagine que tout le monde peut comprendre cela, mais à voir la liste d'équipement de certaines personnes contenant de nombreux outils pour démarrer un feu, je me pose des questions. (Note : savoir faire un feu et disposer du matériel nécessaire est une bonne idée dans un contexte non tactique)

La seul lumière que vous devriez porter au cou serait une petite lampe à LED bleu ou rouge. Le bleu est en fait mieux que le rouge car il permet de voir le sang quand on administre les premier soins à un blessé. Vous devriez vous en servir qu'en cas d'absolue nécessité comme la lecture d'une carte ou le sauvetage d'un blessé, et si possible en vous abritant d'un poncho ou d'une bâche.

Une chose sur laquelle nous pouvons dépendre est la chaleur pour cuire nos aliments. Pour cet usage, vous devriez avoir un petit réchaud, et en situation tactique ne s'en servir que le jour. Une bonne routine si vous vous déplacez le jour c'est d'être levé et parti à l'aube et de vous arrêter pour un repas chaud deux heures après. Pendant la journée la signature lumineuse et thermique est réduite de beaucoup. Bien sûr, c'est mieux de ne pas s'en servir du tout. Mais lors d'une longue patrouille il peut être impossible de porter assez de nourriture déshydratée qui ne requiert pas de cuisson.

2. Discipline sonore


Un autre point délaissé lors des entrainements est la discipline sonore. Ce n'est pas grave lors d'une sortie entre amis mais en réalité il faut réduire le plus possible le bruit que l'on fait. Les citoyens soldats devraient pratiquer la marche dans les bois de jour et de nuit en faisant le moins de bruit possible. La difficulté de rester silencieux dépend de l'environnement. Vous devriez aussi pratiquer le "murmure de patrouille", c'est à dire de ne pas utiliser les cordes vocales mais seulement le mouvement du diaphragme pour communiquer.

L'équipement est aussi une source de bruit. Toutes les surfaces dures devraient être recouvertes d'une ou deux couches de scotch renforcé pour éviter le tintement. Cela comprend les boucles et les grenadières d'une arme. Vous devriez aussi éliminer tout ce qui dépasse, cela peut être compliqué avec toutes les choses que vous êtes sensés porter, mais une sangle qui touche une branche peut vous faire repérer. Enfin, l'équipement devrait être attaché. Un objet qui tombe fait beaucoup de bruit dans un bois tranquille.

3. Usage tactique de la lumière blanche

Un fusil d'assaut et un pistolet équipés de lumières tactiques


Une chose que je vois de plus en plus sur les armes de self-défense est la lampe tactique. C'est une bonne chose, car en situation de self-défense il est critique que vous puissiez identifier votre cible. Pourtant elles sont d'un usage très limité. Dans votre maison, la nuit, un bref flash de lumière blanche pour identifier une cible ou illuminer un coin d'ombre n'est probablement pas une mauvaise chose. Dans une grande pièce ou en extérieur où il peut y avoir plusieurs cibles c'est tout simplement suicidaire. Vous ne me croyez pas ? Essayez donc de jouer à "je-t'illumine-le-premier" avec vos enfants dans le jardin. Dans une situation où il y a plusieurs cibles, en éclairer une donne instantanément votre position aux autres. Un des effets désirés est d'aveugler votre cible, mais en extérieur vous n'arriverez pas forcément à illuminer leur visage de suite et une autre cible pourrait alors vous éclairer avec précision. La lampe sur l'arme devrait être réservé pour les recherches rapides en intérieur. À cette fin je préfère les petites lampes facilement démontables (pas de montage en dur, pas de bouton décalé etc). Si j'étais membre d'un groupe d'intervention, ça serait une autre histoire. Comme pour tout il faut prendre le temps de s'entraîner avec les lampes tactiques dans votre domicile.

Notre vidéo sur l'usage des lampes tactiques [Ndt : en anglais bien sûr]


4. Exercices de combat


Les soldats en plastiques permettent d'illustrer les principes tactiques avant leur mise en oeuvre.

Aussi "exercices d'actions immédiates",  un exercice de combat est une manoeuvre planifiée et répétée à l'avance qu'un groupe exécute dans certaines situations. Le temps de réaction est parfois décisif pour la survie du groupe. Par exemple, quand on est pris sous le feu ennemi, sans pour autant être dans la zone rouge d'une embuscade, on va exécuter un “Australian peel,” lors duquel chaque membre du groupe, dans l'ordre de marche, va tirer puis se déplacer vers l'arrière de la colonne. Vous devriez maîtriser un ensemble basique de ces exercices de combat pouvant couvrir les divers situations dans lesquelles votre groupe pourrait se trouver, en fonction des capacités du dit groupe. Les exercices de base sont par exemple 1) l'embuscade de proximité (par la droite, la gauche et de front) 2) l'embuscade lointaine (quand vous n'êtes pas dans la zone rouge) 3) embuscade rapide (lorsque vous vous mettez en embuscade après avoir vu l'ennemi sans que celui-ci vous ait vu) 5) détection de tir ennemi (crier la provenance et se mettre à courir) et 6) traverser une zone dangereuse. Référez-vous à  la liste de livres pour vous donner une idée de départ. L'élément le plus important des exercices de combat sont le fait qu'ils ont été répétés et que chaque membre connaît le rôle qu'il a à jouer, et ce de manière instinctive.

À suivre...

3 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Hello this post was interesting and now waiting for the next post. Well, one good reason to understand combat intelligence gathering techniques is limit the effectiveness they might have against you.

    Thanks for sharing.
    Par Arbalètes Barnett

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  3. Salut, merci pour la traduction! Pour info, 'Australian peel' devrait je pense se traduire par "tube arrière" en l'occurrence (existe aussi en version "tube avant", c'est alors le personnel en fin de colonne qui vient se poster à l'avant pour tirer).

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